Le droit du travail libéral en Suisse.

En Suisse, les gens ont un rapport pragmatique au travail. Employeurs et employés se conforment à un petit nombre de lois et ont la possibilité de convenir eux-mêmes dans une large mesure des conditions de travail. 

Les candidat·es suisses et les personnes bénéficiant d’un permis de résidence et de travail peuvent commencer à travailler dès la signature du contrat de travail. Cela signifie que l’on peut employer quelqu’un en moins d’une heure. 

Le contrat de travail débute en principe par une période d’essai d’une durée de un à trois mois. Durant cette période, les deux parties peuvent mettre fin à la relation de travail dans un délai de sept jours. 

Cette législation libérale n’entraîne toutefois pas de culture du « hire and fire ». Les deux parties s’efforcent de tisser une relation équilibrée. Voilà pourquoi la motivation au travail est très élevée en Suisse et pourquoi les grèves sont extrêmement rares. 

En outre, les contributions sociales figurent parmi les plus faibles d’Europe et, grâce aux accords bilatéraux, il est facile de recruter du personnel issu de l’UE. 

La Suisse a le deuxième PIB par habitant le plus élevé d’Europe et figure dans le top 10 mondial en termes de PIB par habitant. Il y a de nombreuses raisons à cela.

La quantité de talents hautement qualifiés en est une. 

Depuis 2013, la Suisse occupe la première place du classement Global Talent Competitiveness Index (GTCI). Cet indice mesure et classe la capacité des différents pays à promouvoir les talents, attirer le personnel qualifié requis et retenir les salariés contribuant à leur compétitivité, leur innovation et leur croissance.   

Voici les 5 explications de l’efficacité des professionnels suisses.

 1. La formation duale. 

De nombreux Suisses débutent leur carrière professionnelle par un apprentissage à l’âge de 15 ans. Ils travaillent trois ou quatre jours par semaine en suivant un ou deux jours de cours dans une école professionnelle. Une fois leur cursus achevé à l’âge de 18 ou 19 ans, ils sont pour ainsi dire des spécialistes dans leur domaine. Beaucoup d’entre eux choisissent ensuite de poursuivre leur formation afin d’élargir le spectre de leurs connaissances. 

 2. Des universités de premier plan. 

Celles et ceux qui ne souhaitent pas entamer un apprentissage professionnel se lancent dans un cursus universitaire. Le système de formation suisse est presque exclusivement financé par les pouvoirs publics, ce qui rend les écoles et l’université accessibles à tous. Les universités suisses, telles que l’École polytechnique fédérale de Zurich et l’École polytechnique fédérale de Lausanne, se classent parmi les 10 meilleures du monde. D’autres sont très réputées, comme l’université de Bâle, par exemple, dans le domaine des sciences de la vie. 

 3. Collaboration interdisciplinaire de premier plan. 

La collaboration d’experts aux spécialisations différentes génère un enrichissement mutuel des connaissances. Elle permet d’adapter le travail de chacun et d’optimiser le processus dans son ensemble. La recherche de compromis et l’inclusion de tous sont des éléments profondément ancrés dans la culture suisse. 

 4. La diversité des personnes. 

La Suisse partage cinq frontières avec l’étranger et possède quatre langues nationales. La plupart des Suisses en parlent au minimum deux, plus l’anglais. Il n’est donc pas étonnant que travailler en Suisse est un rêve pour de nombreux futurs expatriés. D’ailleurs, la main d’œuvre étrangère y représente environ 20% de la population active. 

 5 . Les entreprises apprécient la région Basel Area. 

Une région qui conjugue contexte fiscal attrayant, environnement favorable aux entreprises et qualité de vie élevée. Fonder une entreprise en Suisse s’accompagne de nombreux avantages. En contrepartie, chaque nouvelle entreprise fait avancer le pays en investissant dans les innovations suisses et en créant des postes attrayants pour les meilleurs spécialistes.